La rumba est un ensemble de genres musicaux et de danse, un « melting- pot » africano-américano
et européen du 19 eime siècle à Cuba au 20 eime siècle au Congo. Rive droite et rive gauche. « Le 21
eime siècle sera spirituel ou ne le sera pas », avait prédit André Malraux, homme d’Etat français et
ministre de la Culture te de la Communication. Nous voila en plein dans le mille !
La délégation de l’Union européenne au Congo a organisé, le 6 mai dernier, à l’Institut français de
Brazzaville, une causerie –débat autour de l’influence de la rumba dans la société congolaise
moderne. Thème choisi : la célébration de l’inscription de cette musique au patrimoine culturel et
immatériel de l’Unesco à Paris (France). Cet événement académique et culturel a marqué aussi le
mois de l’Europe et de la création de l’Ua alors OUA, le 25 mai 1963 à Addis Abeba, capitale de
l’Ethiopie hier comme de nos jours.
Deux tendances se sont opposées à l’IFC de Brazzaville la verte : pour les uns, la rumba exerce une
influence positive dans la société, transmet des valeurs culturelles et sociales avec des chants
moralisateurs. « Les chansons des orchestres constituent notre littérature orale instructive et
pédagogique. A écouter « Maman napesi yo melesi iyo », « Masuwa », « Ebale ya Zaïre », «
Bibandeli ya mosala », on découvre une satisfaction, un enseignement effectif », a planché le
musicologue Mampuya Mampasi.
Par contre, une autre tendance rétorque que « la rumba dégage une influence néfaste de par ses
compositions malsaines qui n’édifient pas, de langages sexuels sont présentés dans certains textes de
musique, où l’on entend des insanités. Les danseuses à moitié nues dans les clips et les shows sont
devenues des objets de plaisirs. (Ndlr : le clip merveilleux de Fally Ipoupa en hommage à Hamed
Bakayoko, homme d’Etat ivoirien décédé en 2021 montre des fesses nues d’une danseuse habillée en
maillot de bain de couleur verte et dans un autre snib, son grand maitre Koffi Olomide savoure celles
d’une danseuse en noir et blanc dit bling bling !). Les mélomanes et les enfants répètent
mécaniquement les refrains sans même en connaitre le sens ni la portée ».
Néanmoins, aucun orchestre n’est resté statique car, la musique évolue selon les circonstances et les
temps fuyant avec le vent cad la mode, l‘ air du temps. Cependant, un autre son de cloche a été
entendu dans l’auditoire.
« Notre musique n’est pas la première à chanter les bêtises. Quand vous écoutez la musique
d’ailleurs ; en Amérique, en Australie, en Europe partout ailleurs, il y a aussi des bêtises dans les
textes musicaux… »
Ensuite, le genre des orchestres se manifeste suivant l’air du temps, des décennies, des siècles ;
quand vous écoutez les chansons de l’OK Jazz des années 1950 (Bolingo na ngai na Béatrice, Polo…),
vous remarquerez un autre style odemba orignal par rapport aux années 1960 (Catherine Ndoki,
Course au pouvoir…) ; qui a opté pour le soukouss face au style Fiesta de l’African Jazz de Grand Kallé
Jeef, un enfant de Matadi, des années 1950 et 1960. Même son de cloche avec les Bantous de la
capitale du Congo entrés au studio en 1962 à Bruxelles avec 102 chansons ( !) par rapport aux
années 1970 et 1980.La série continue avec Zaiko de Vieux Bombass et la danse Vimba, différente du
style cavacha des années 1970 !
Deux tendances antagonistes
Le constat est évident : les artistes musiciens subissent des influences extérieures mais la pratique de
la rumba reste toujours la même sur les rives du majestueux fleuve Congo depuis dix décennies
(1920 -2020). Cependant, les styles changent selon les décennies et la création des orchestres tant à
Brazzaville que à Kinshasa, les deux villes voisines et cousines voire siamoises. Signe permanent de la
richesse de cette musique, la rumba gagne en croissance et diversité, vérifiée lors et par des festivals
: Amani de Goma, Bilengi et Fespam à Brazza, Kabalenda ko et Faskas à la galerie Dingos , Mageko au
stade de Kasangulu , Rumba de Bouaké et Femua en Cote d’Ivoire, Karibu Variètés 50 à l hôtel invest
de la Rtnc, Rumba toujours rumba et Sango Djidji à Pointe Noire (Kwilou), Rumba parade au Centre
Wallonie Bruxelles de Kinshasa,à Matadi et à Lubumbashi, Fire de la Place de la gare Sctp, site du
premier spectacle musical spontané en 1898 avec l’arrivée du train du futur Otraco, conduit par le
capitaine belgo-luxembourgeois Nicolas Cito et les tirailleurs du rail depuis la ville portuaire de
Matadi en 1800. (Cfr. notre article « la culture congolaise à la croisée des chemins » placé sur le site
www.laconscience.com en marge du Festus Yambi de Bruxelles de 2013).
La bataille coloniale du rail est-t-elle devenue la bataille permanente de la rumba universelle à
l’Unesco au vingtième siècle spirituel ? Sans doute pour les décideurs, les critiques, les promoteurs,
scientifiques et les mélomanes de tout le continent africain voire du monde entier « mokili mobimba
» (Grand Kallé Jeef avec l’African Jazz) !
Par ailleurs, la présence des insanités dans les œuvres musicales est due au manque
d’accompagnement des artistes musiciens qui évoluent en électrons libres et oiseaux migrateurs. Et
pourtant, il existe de structures d’encadrement comme l’ANEAC, l’UMC, l’UMUCO et les sociétés de
droits d’auteurs et voisins.
Le musicologue Mampa estime qu’il n ya pas une structure de censure au Congo Brazza pour
accompagner efficacement le binôme musique-danse de la rumba, porteuse de l’ivresse et du
vertige total par la nouvelle génération dans un sens idéal vers le sfutur.
Conséquence : le ministre de la Culture, des arts et du tourisme doit monter une structure pour
censurer les insanités avant les enregistrements au studio urbi et orbi :Dabira, Iad , Syllart production
,JP Sarr… A titre de comparaison, qui n’est pas raison, les chansons (Mama Yemo de Karnapa , Nini
Tosali te du collectif Mpr , Helene et Jackie de l’OK Jazz en 1980 et de certains musiciens de l’ex-
Zaïre, RD Congo up to date) ont été interdites de diffusion sur les medias électroniques par la
Commission nationale de censure, l’Umuco et la Socoda.
Néanmoins, quelques chansons obscènes ou immorales finissent par traverser les mailes de la
censure pour éclater sur la place publique, dans les bars, les voitures, les boites de jour et de nuit,
les flats et les hôtels. Au su et au vu des autorités nationales, provinciales et municipales et
territoriales ! Suivez le clip de Naomi Kembo prisé par les ados et les mélos de tout bord !
Les cinq générations de la rumba
On peut classifier schématiquement la pratique professionnelle de la rumba fantastique en cinq
générations successives de 1940 à 2020 ; d’Antoine Wendo Kolossoy (1943) à Antoine Koffi Olomide,
« quadro koraman en Rsa » (2023), de Feruzzi Camille (1934) à Fally Ipoupa ( 2024) :
• La première originale patenge, celle des pionniers coloniaux : Adou Elenga, Avambole,
Antoine Mundanda, Baudouin Mavula, Bukassa , Camille Feruzzi, Desaio, Manuel d’Olivera,
Marceline Ebibi, Lucie Eyenga, Paul Kamba, Antoine Kalossoy Wendo, le conteur Kiwele Joseph à
Kalemie…
• La seconde cha cha, celle des grands maitres : Grand Kallé Jeef, Grand Maitre Guy Gaston
Fylla, Grand Maitre Franco Luambo Makiadi, Docteur Nico Kasanda,Maestro Jean Serge Essous, Nino
Malapet, Edouard Nganga, Gérard Madiata, Lando Batibuka , Moniania Roitelet, Franklin Bukaka,
Henri Bowane ,George Dula, Joseph Masengo,Yamba Yamba , Manu Dibangu, Fonseca, Etisomba,
Uzazi Bora, Freitas, Clary Lutula , Papa Noel Nedule Songo, Roger Izeidi Monkoy …
• La troisième du Soukouss, du duel des orchestres Fiesta et Odemba : Bolhen, Bavon Marie
Marie, Chantal Kazadi, Vicky Longomba, Kwamy Munsi, Jeannot Bombenga Wewando, Johnny
Bokelo, Michel Boyibanda ,Mizele ,Pamelo Mounka,Youlou Mabiala, Joseph Pania Mulamba, Jerry
Gerard,George Kiamuangana, Rochereau Tabu Ley, Sangana ,Sam Mangwana , Lokombé Nkayulu
,Abeti Masikini, Etisomba Lokindji, Porthos, Pongo Love, le trio Cepakos, le le trio Kadima ,le trio
Madjesi,le trio Mayopi , Tiers Monde Coopération…
• La quatrième cavacha saccadé, des stars langa langa aux longs couteaux : Bruno et Denis
Bonyeme, Lita Bembo, Nyoka Longo, Evoloko Joker, Pepe Kallé , Papa Wemba, Gina wa Gina, les
frères Soki , Daniel Ntesa, Seigneur Lokombe, Pierrot Dizzy Lengo Lengo, Donat Mobeti, Mopero wa
Maloba, Sam Mangwana, Pépé Ndombé, Djo Mpoy, Espérant Kisangani, Bialu Madilu ,Lutumba
Simaro, Dino Vangu, Mavuela Somo, Mbilia belle , Tshala Muana
• La cinquième Ndombolo, des idoles du bois noir : King Kester, Koffi Olomide, Jean Bel Mpiana
, Werrason, Reddy Amisi, Félix Wazekwa , Defao Matumona, Debaba, Ben Nyamabo Mutombo, Bozy
Boziana , Bimi Ombale, Shaka Kongo, Shimita , Adolphe Dominguez, Blaise Bula , Alain Makaba ,
Doudou Copa, Roga Roga…
Actuellement, nous avons constaté l’émergence des jeunes stars de la rumba pure, roulante et
libidineuse dans les clips tournés par le producteur Ach’B, entre autres : Fally Ipoupa, Ferre Gola,
Fabregas, Watanabe, But na filet, Gaz Mawete, Hugo Synthé, Miel de Son, Innoss be, Rebo, les frères
Madjuda ,Melissa, Kabosse, Negro Di Maria, Explorateur, Makarabianco , DJ Câble de Kasas City,
Céline Banza de Watanshi, Rose Kanza , Radar et Zombi de Kisantu…comme un revenant de la traite
negrière de Cuba.
Il convient néanmoins de signaler que cette catégorisation n’est guère fixiste encore moins élogieuse
ou exhaustive mais simplement indicative pour corser le débat sur la place publique et les cercles
restreints de spécialistes au Musée national de la RDC et au symposium international du Festival
panafricain de la musique au Palais du Parlement de Brazzaville, le cœur de l’Afrique centrale, le
bassin environnemental du Congo à l’ heure du réchauffement climatique et de la consécration
universelle de la rumba congolaise sur le plan universel et immatériel. Basta !
Jean-Marie Mandjeku Mandela, expert du Fespam de Brazzaville en 2O15 et du Simaf de Kinshasa en
1981 au Palais de la Nation
Indépendance cha cha à Kisasa
« Ya biso Wenge » : Amadou Diaby réclame sa paternité
« Je suis bel et bien le seul producteur du concert ya biso Wenge, qui a marqué la réconciliation des
membres fondateurs et administrateurs, auteurs compositeurs de l’orchestre Wenge Musica Bon
chic bon genre 4×4 Tout terrain. Il s’agit de JB Mpiana, Noel Ngiama Makanda, Didier Masela, Blaise
Bula, Adolphe Dominguez et Alain Makaba. Personne n’est derrière cet événement, le concert du
siècle en RD Congo et en Afrique… », a déclaré Amadou Diaby, initiateur du projet.
Ce producteur de musique a fait cette déclaration, le 9 mai dernier, au cours de la signature du
protocole d’accord entre son entreprise MANSA MUSIC PRODUCR et la Bralima, représentée par son
dynamique Directeur Général Victor Madiela à Kinshasa. « J’ai rencontré les Wengeboys il ya de cela
30 ans, je suis la première personne à les faire produire en Afrique du Sud (RSA). Je pense qu’il faille
que les Africains apprennent à se faire respecter et avoir confiance en leurs frères. Si c’était un
étranger, en l’occurrence un Européen ou un Américain, la question ne se poserait pas. Ce n’est pas
le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est derrière cette production, loin de là… », A-t-il
fait remarqué en vue de couper court aux rumeurs persistantes.
Pour mémoire, Amadou Diaby a déjà eu à produire plusieurs artistes congolais et étrangers en
Afrique de l’Ouest, notamment Mama Nationale Tshala Muana et le mémorable groupe
guadeloupéen Kassav avec le défunt Jacob Desvarieux à Abidjan , capitale de la Cote d’Ivoire, le pays
de la félicité.
Le concert de réunification du clan Wenge a eu bel et bien lieu, le 30 juin 2022, au stade des Martyrs
de la Pentecôte de Kinshasa et Pullman Hôtel, ex-GHK. Sur la liste des musiciens de Wenge, présents
à l’événement séculaire figurent : Jean Bel Mpiana, Noel Ngiama Makanda, Didier Masela, Alain
Makaba, Adolphe Dominguez, Manda Odemba , Tutu Caludji, Roberto Ekokota, Patient Kusangila,
Maitre Fi-Carré, Ali Mbonda, Seguin Mignon, Aimelia Liasse demingongo ,Mboka Liya , etc… «
Beaucoup d’appelés, peu d’élus », dit-on. Malheur aux absents !
Cap vers le Cap vert
« Maturité », c’est le titre de la chanson que l’artiste musicien Adolphe Dominguez, président du
groupe Wenge Tonya Tonya et administrateur co –fondateur de Wenge Musica Tout Terrain bon chic
bon genre 4X4 apprête dans l’album en préparation avec ses anciens collègues de Wenge original des
années 1980 et 1990 en programmation bientôt au Capo Verde au large du Sénégal avant le big bang
musical du 30 juin 2022 au Stade des Martyrs de la Pentecôte dans la commune de Lingwala.
Il s’agit d’un chef d’œuvre artistique hors du commun, de la rumba pure, a commenté Tata Mobitsch,
« le chouchou de tout le monde ». D’aucuns ne l’ignorent qu’il est l’un des auteurs –compositeurs,
qui a laissé des empreintes indélébiles au sein du mémorable groupe WM à travers les chansons
anthologiques, telles que « Voyage », « Rocco Martino », ou encore « La vie ».
ADO nous a confié que, depuis un certain temps, les séances de répétitions se déroulent
normalement dans un climat de cohésion. « 25 ans après la dislocation, on se remémore des
chansons composées il ya 32 ans, l’inspiration revient toujours comme si c’était hier », a indiqué le «
grand sapeur clean » du clan Wenge, qui a saisi l’opportunité de lancer un appel pressant à tous les
sapeurs kinois et ceux du Congo-Brazzaville à soutenir le projet Wengemanya et à se mobiliser et
mobiliser pour le grand spectacle indépendant de fin juin courant.
Pour ce faire, de nombreux fans de la diaspora basés à Bruxelles, Londres et Paris voire au Canda et
aux Usa désireux d’y assister de visu, procèdent déjà aux réservations des billets, des hôtels, centre
d’hébergement dans la capitale kinoise plongée dans la saison sèche depuis mi-mai dernier. Avec la
psychose, des guerres de l’Ukraine et du Nord –Kivu par des agresseurs bien identifiés par les medias
nationaux et infranationaux.
Mais, la vente des billets a commencé début juin courant aux guichets du SMP et dans des endroits
appropriés du réseau Horeca.
Quant à son propre groupe Wenge Tonya Tonya, les séances de répétition se tiennent normalement
au quartier Binza Delvaux dans la commune montagneuse de Ngaliema et agrémente diverses
soirées festives sur sollicitation des familles et des producteurs privés.
C’est ainsi que l’on voit régulièrement la banderole publicitaire annonçant les concerts
hebdomadaires de WTT aux bars du Triangle de la Cité verte du carrefour de Mont Ngafula , voie
royale vers la province occidentale du Kongo Central du Dr Guy Bandu Ndungidi, le nouveau
gouverneur élu avec une écrasante majorité au sein de l’Assemblé provinciale du Kongo Central
présidée par l’honorable Jean-Claude Vuemba Lunzamba (Mpcr). Après le big bang du stade des
Martyrs de Kinshasa, Werrason, Dominguez et le petit But na filet ont participé au Festival Mageko ,
première édition organisée du 28 au 31 juillet dernier au stade Diogas de Kasangulu sous le
sponsoring de la Bralima . Avec brio !
Le chant de Cygne de la constellation de l’African Jazz
La chanson « Indépendance cha cha » de l’African Jazz du maestro Grand Kallé Jeef sera-t-elle
exécutée le jeudi 30 juin prochain sur le podium de Wenge au grand complet ? C’est le souci et le
souhait du doyen Pierre Elengesa Yantula Bobina alias « Petit Pierre », âgé aujourd’hui de 81 ans et
dernier musicien encore en vie de l’orchestre African Jazz (ou Jazz Africain) fondé par Joseph
Athanase Leonard Kabaselle ,le 6 juin 1953 à Léopoldville, capitale du Congo belge.
En outre, ce dernier mohican réclame à être décoré par la chancellerie des ordres nationaux de la RD
Congo pour sa participation à cette épopée des années 1950 et sa longévité sur la terre des hommes
comme monument vivant et source vivante de l’histoire de la musique congolaise moderne.
Cette démarche officielle a déjà été amorcée par Mme Catherine Katundu Furaha, ministre de la
Culture, des arts et Patrimoine en vue de la reconnaissance de sept musiciens de la Table Ronde de
Bruxelles ( 20 janvier- 21 février 1960) par une décoration solennelle devant le grand public comme
ce fut le cas avec le Seigneur Rochereau Tabu Ley de son vivant sur le boulevard du 30 juin 1960.
D’ores et déjà, ce pionnier de l’indépendance nationale du jeudi 30 juin 1960, qui avait participé à la
création de la chanson « Indépendance cha cha », considérée de nos jours comme étant l’hymne des
indépendances africaines (voir mon article paru dans le magazine Regard’ Afrique à Paris) a été
retenu sur la liste des invités d’honneur du MCAP au cours du concert des retrouvailles du clan
Wenge prévu le jeudi 30 juin 2022 au CSMPà 20 heures. Une soirée aux mille étoiles !
« Je salue de tout cœur l’ initiative de la réunification du clan Wenge prise par le producteur guinéen
Amadou Diaby, ainsi que tous mes enfants, fils et petits fils musiciens de cette fratrie musicale pour
leur contribution à l’ essor de la rumba congolaise dans un style particulier, le ndombolo qui a
conquis l’Afrique puis l’Europe… Voire l’Amérique et l’Asie avec des ramifications de la diaspora.
C’est leur histoire et celle de la musique congolaise toute entière .J’espère écouter ce jour-là la
chanson « Indépendance cha cha » reprise en octave Wenge depuis la tribune d’honneur avec d
‘autres invités d’ici et d’ailleurs… », a planché le dernier des mohicans des prestataires à l’Hôtel
Plazza de Bruxelles (Belgique) il ya déjà 62 ans.
A notre qu’en février dernier, Pépé Bobina , guidé par notre distingué et excellent confrère Herman
Bangui Bayo du magazine international Regard ‘Afrique d’Armand Mateta Luyindula à Paris (France),
et collaborateur à l’ ATL-Plus du Pédége Jean-Pierre Eale Ikabe, s’est déplacé pour Kasas City, où il a
pu visiter et dévisser dans les chantiers du café de la gare de la SCTP, construit par le Pédégé Léon
Nzita, manager de Bikeko Beach assisté de son bras droit Tango Fort. Celui-ci est un site de loisirs
situé au bord de la rivière Lukaya sur la route des carrières de Safricas et de la SGI au sud-est de cette
cité urbano rurale et éco-touristique avec la galérie Dingos et le motel Mabre concurrent au motel
Anny Tshiama de la ville haute au bord de la route nationale Kinshasa -Matadi (365 km). « Amunu
ngieri , aluyambula nsingu » !
Jean-Marie Mandjeku Mandela avec Franck Ambangito et Payne
Mémoire du Congo
La rumba congolaise en 26 lettres de l‘alphabet, de A à Z
• A : Abeti Masikini, Abijdan Akwaba, Adou Elenga, Alain Makaba, Alain Mpela, Aimelia,
Amadou Diaby , Amouzou, Alamoulé ,African Jazz, Afrisa, Adios Alemba, Alanga Nzembo, Anyta
Ngapi, Aridjana ,Akueson Gérard, Armand Mateta , As des As ;
• B : Bamboula Jazz, Bana Kin ,Bana Leo,Bana Odemba ,Bana Ok, Blaise Bula, Bavon Marie
Marie, Bandal Mabele ,Baninga, Babin, Ballon d’or, Bébé d’Or, Biby Plays,Bombenga Wewando,
Bolhen, Bozi Boziana , Barabara Kanan, Bana Odeon, Bobina Kalonda, Bongo Wende, Botelua Jerry ,
Boumbe Gel, Bovic Madilu , Boyoma Boyoma, Buffalo Père , Bumba Massa, Bumba Lokolé , Bralima,
Bracongo , Brana , Boloko Expedit, Botulu Monga Lilongo , Bovic Madilu ;
• C : Cabaret Liyoto, Café Rica, Camille Ferruzi, Cavacha, Carlyto Lassa, Cefa, Celeo Schram, Celi
Bitshoumouna , Coco Badjoko, Comète Mambo, Continental, Cosmos ;
• D : David Nzinga ,Djanana ,Djemelasi, Delo Marcelin,Dino Vangu, Don Dass, Dr Nico
Kasanda, Dyndo Yogo, David Vital Moanda, Donat Mobeti ,Dodoly ,Dally Kimoko, Diasi , Defao
Matumona,Dilu ;
• E : Ebengo Dewayon, Elengesa Bobina, Esengo , Etisomba Lokindji, Elima Dimanche,
Emancipation, Evoloko Joker, Emany, Endo, Elba Kulumba, Ekopi Molo ;
• F : Fabregas, Fally Ipoupa, Fafa de Molokai, Ferre Gola, Fespam, Femua, Franco Luambo,
Frotas, Fanfan, Fifi Mofude , Fifi Gampuende Tanzy, Fikin , Funa ;
• G : Gaby Lita, Gaston Baba, Garcia Ndongala , Gérard Kazembe, Gerald Madiata, Gérard
Mutombo ,Gaspard Mayangui, Gaz Mawete , Gina wa Gina , GO Malebo, Godé Lofombo ;
• H : Hériter Itele, Héritier Watanabe, HT, Henri Wanya, , Henri Mongombe,Henrica Mboma,
Hpm Africa Info , Hawai , Haiti ;
• I : Iad,Ignace Mabeka, Iblo Sax ,Ilosono Denis Lt, Innocent Balume, Ilela Mamie, Iss Boys ,
Isekofeta Enaofanza , Ilondo, Iloo Pablo, Iyolo Felly , Ikelemba, Ikombe Mpaka, Inzia, Isaac
Munsekiwa, Izason,Ize Bola , Izi Nzongue ;
• J : Jamais Kolonga (Jean Lema), JB Mpiana,Jeromidis, Jimmy Mukelenge, Johnny Bokelo,
Joseph Kabasele,Jolie Deta,Joli Coco, Jolino Makelele, Jo Mpoy, Jojo Mbonga, July Cuivre , Joujou
Lumumba;
K : Kabongo JM, Kanda Bongo Man, Kabossé,Kalamu, Kallé Jeef, Kallé Ntondo ,Karibu Variétés, Koffi
Olomide, Koffi Ali Baba, Kisangani Espérant, Kisangani Robert, Kiese Diambu, Kaokokokorobo,
Kilimandjaro , Kossa Kossa, Kayumbi Beya , Kimpwanza, Kin Makambo, Kin Rumba, Kinkolé, Kintélé,
Kisasa , Kikim, Kimpozo Mayala
L : La Crèche, Langa Langa, Lemba Foire et Sous région , Lengi Lenga, Leo, Lipopo, Lita Bembo, Lucie
Eyenga, Lukezo Lwansi,Los Nickelos , Camile Lokombe Nkalulu ,Longange Muguyla Nguyla ,Lomami ,
Loningisa, Lola Muana , Lolo Mukaji , Lukunku Nsampu , Luntu Lesampu Kimper, Lutu Mabangu,
Lukunga ,Lutumba Masiya, Lunta I (Vévé) et II (Sosoliso) , Lokuli , Lolango, Lola Checain ;
• M : Madiakoko,Madilu Bialu,Mamy Ilela, Matadidi Mario, Mateta Kanda,
Matongué,Manuaku,Malanda Nsukula, Marceline Ebibi (camerounaise de Léo) , Mbiya Tshikala,
Mavatiku ,Mbilia Bella , Mekanisi Modero , Mimi Ley, Mopero wa Maloba ,Madimba , Makanza ,
Matalanza Sax , Makarabianco,Mabanga , Masina ,Molokai , Muena Pala , Molengi Show , Molende
Kwikwi, Mondengue Parions, Mondonga, Mwanza Kongolo ;
• N : Nana Baniel, Ngakoso Jean Claude,Ndjadi Leteta , Ntesa Dalienst,Ngoma, Ngwomo Africa,
Nkieri Ngunya Wawa ,Norbert Dabira, Nyboma , Nyoka Longo, Nyarkos , Nyamabo Mutombo,
Ngobila, Nina Musey, Nono, Nene Djeffard , Nzita Mabiala ;
• O : Odemba, Odia Malaika, Omer Kashama Jazz, Olela, Omanga , Opika, Opetum Ndombe,
Omeongo,Olemi Eshar, Olympia ;
• P : Pamba Pamba,Paladium, Palais du Peuple, Papa Wemba, Papadimitriou, Pascal et Eugène
Lutula, Papy Tex, Pepe Kallé, Pierrot Dizzy Lengo Lengo, Pedro Pépé Felix , Popolipo Zanguilu , Pomba
;
• Q : Quadro Koraman, Quartier Latin, Querida, Quist Bar ;
• R : Raja Kula, Reddy Amisi, Roger Izeidi, Rochereau, Rock-a-Mambo, Roxy Tshimpaka ,Radar ,
Rose Kanza , Rtnc, Rtkv,Rumba parade;
• S : Sam Mangwana, Shama Shama, Salongo Musique, SS, ,Seskain Molenga,Simaro Masiya,
Simba, Somo Mavuela, Sososliso , Souzy Kaseya, Synamco, Suzanella, Socrate ;
• T : Tabu Ley, Tabu National,Taz Bolingo,Tshala Muana, Tshaka Kongo, Tino Baroza, Thu
Zaina, Top Congo, Tutu Caludji, Taureau Baseko Ngombé, The Best, Type K(asongo), Teddy Sukami ,
Teddy Kinsala , Tamba ,Tembe na Tembe,Temba ,Théthé , Télé Cabaret , Tshika Tshika ;
• U : Umc, Umuco, Uneac, Unesco,Uélé , Ubangui, Un-deux-trois, Uta Bella (camerounaise),
Ura Nganga ,Uzazi Bora ;
• V : Vata Mombassa, Van club, Variétés samedi Soir, Vévé, Verckys, Victoria Eleyson,Vita
Matanga, Viva la Musica, Vicky Longomba Besange Lokuli (Viclong), Vis à Vis,Vista, Vox Africa , Voa,
Vw , Vungumuna ;
• W : Walali , Watam, Watanshi, Watanabe, Wawa , Wazekwa ,Wendosol, Werrason,
Wilema,Willy Musheni ,Wondostock, Wolowo , Wuta Mayi, Wusu Wusu ;
• X : Xaveri, X-or, XXL, Xylophone (madimba ou piano à bois) ;
• Y : Yangumba Dieudonné, Yantula Bobina,Yéyé National, Ye, Yoka Lokolé, Yoka Choc (Japon),
Yondo Sisters, Yorgho, Youlou Mabiala, Yolo ;
• Z : Zacharie Elenga, Zacle Bababaswe, Zaiko Langa Langa, Zaïre N°1, Zamba Playa, Zanzibar,
Zatho, Zizi, Zimbabwe, Zembe Zembe, Zeka Bar,Zenga Ntu (Disco Hits et Stars), Zozoli, Zozo Amba,
Zut et rezut !
Nota Bene : cette liste n’est guère exhaustive mais indicative simplement patenge-cha cha – cavacha-
ndombolo . Prière de la consommer avec modération !
Jean-Marie Mandjeku Mandela, co-fondateur du club Unesco Ujama de la commune de Kasa Vubu à
Kinshasa avec Pierre Albert Tumba wa Tumba (Afps et Comité Pierre de Coubertin/RDC).
Poésie musicale Viva la rumba du Congo !
• Viva la rumba du Congo
iIliade aux Amériques comme kumba art musical du Royaume du Kongo Angola, Congo, Gabao et
Loango
• Viva la rumba du Congo
odyssée en Afrique par bateaux sur les ports de Matadi et Ponton puis les chemins de fer du Congo
Malebo
• Viva la rumba du Congo
renaissante à Brazza –Poto Poto dans les bars de Kisasa-Lipopo avec les griots Kamba et Wendo
• Viva la rumba du Congo
modernisée par African Jazz popularisée par Ok Jazz dans les cités de deux Congo
• Viva la rumba du Congo
jouée dans le monde entier comme une musique à part entière venue de Brazza-Kisasa, cœur du
Congo
• Viva la rumba du Congo
firenzée par Mpambia Didier scribée par Mumengui Didier éditée par Mpale Didier
• Viva la rumba du Congo
hobby de Jean –Pierre Eale coucou de Jean –Claude Eale historia de Joseph Eale
• Viva la rumba du Congo
rodée dans les studios de Leo jouée dans les bars de Lipopo comme du couscous à Poto Poto
• Viva la rumba du Congo
chant de l’eau « ébalé » chant de la terre « mabélé » du duo Mnagwana-Ndomanueno
• Viva la rumba du Congo
hymne du lipanda cha cha ode de la table ronde cha cha prélude au Kimpwanza du Congo
XI . Viva la rumba du Congo
appelée la rumba congolaise comme sa cousine la rumba cubaine fleuron musical des Caraïbes en
Amérique
• Viva la rumba du Congo
admise au Panthéon de l’Unesco comme patrimoine immatériel coco des arts, de la culture du bassin
du Congo
Choeur : Viva la rumba ! viva le Congo cha cha !
- Rumba –land
• J’habite au pays de la rumba
le Congo indépendant cha cha avec Patrice Emery Lumumba prisonnier trucidé au Katanga
II. J’ habite au pays de la rumba du doyen Antoine Kolossoy Wendo fondateur de Victoria Léo émule
de Victoria Brazza de Kamba
• J’habite au pays de la rumba
avec les danseurs venus de Bumbacousins et frères de Jeannot Bombenga démiurge de l’Equateur
–Mambenga
• J’ habite au pays de la rumba
avec de grands orchestres du Congo OK Jazz de Makiadi Franco Luambo
Afrisa du seigneur Tabu Ley Roochereau
• J’ habite au pays de la rumba
Inspiré par le rythme du jazz Grand Maitre Kallé Jeef avec l’African Jazz Grand
Maitre Franco avec l’Ok jazz
• J’habite au pays de la rumba
symbiose du flamengo , du tango et du tumba cousinée et mixée avec la salsa de Cuba revenue par
bateau au pays du kumba
• J’habite au pays de la rumba
nationalisée par Zaiko avec cavacha africanisée par Wenge avec Ndombolo japonisée par Viva la
musica de Papa Wemba Que viva la musica ! Que viva la rumba cha cha ! Fiesta au Congo
• Tout le monde joyeux joyeux sai sai
chante Papa Wemba au village Molokai comme si c’était la bonne année la fête permanente de
l’année
• Tout le monde samedi soir
prie le pape Antoine Evoloko de la chapelle musicale Langa Langa dans tous les bars class de Kisasa
• Jadis le seigneur Rochereau Tabu Ley
avait chanté sans tabou avec boubou la fête de Noel et de Bonana dansée au dancing Café Rica
• Kinshasa kiesse , Kin –la –joie
biloko ngelei ngelei,les lumires brillent partout la nuit noire hétaires hier, nubiles à ce jour Ban Kin,
bana Leo, bana lipopo
• Tout le monde joyeux joyeux sai sai
du couloir Madiakoko à Matongué au couloir Kimbuta de Ndjili du bourgeois dancing Temba au
carrefour de Kintambo –Ngaliema
• début juillet jusque fin aout makambo
tout le monde à la Foire de Kisasa Lemba rumbaise Fally en vent de poupe cha cha comme jadis
Grand maitre Franco Luambo
• Tout le monde sai sai à Kisasa rumba
on dirait la bonana africana bamboula que viva la musica au Congo terra musica, terra rumbanella !
• Oh rumba admise à l‘Unesco comme patrimoine universel et immatériel de la culture jaillie
de l’imaginaire bantou
Rumba G-5
I Viva rumba G-5 avec Fally Ipoupa star cantador en vent de poupe dans les cinq continents sur son
cheval F-Système
II. Viva rumba G-5 avec Ferré Gola à Gambela auteur du annulé Imana Vita crucifié comme Jésus de
Nuances sur la croix au Mont Golgota
III. Viva rumba G-5 avec Fabregas à Lagos le vrai faux métis noir du continent white, black beur
berceau de la race noire
IV. Viva rumba G- 5 avec héritier Watanabe vrai disciple de Werrason roi de la foret musicla
Wengeson aux mille sonorités negreson
V. Viva rumba G-5 avec un but au filet cher sifflé par King Ketser Emeneya du château Victoria
Eleyson dream team, dream band, big son Chœur : Viva rumba kumba hello baila rumba
musica mboka africa musica mboka America
Nota bene : ces poèmes sont tirés du recueil inédit « Rhapsodies congolaises » rédigé par Jean -Marie
Mandjeku Mandela Madilu de 2018 à 2022