Lors de leur réunion à Luxembourg, les ministres de l’Intérieur de l’UE et des États Schengen ont discuté des défis actuels dans les domaines de la migration et de la sécurité en Europe. Les discussions ont tourné autour des effets de la guerre en Ukraine, qui en est maintenant à son quatrième mois. En outre, des mesures importantes ont été prises dans la réglementation juridique et la gouvernance
politique de l’espace Schengen sous la présidence Français du Conseil
de l’UE. Le Liechtenstein, qui a participé en tant qu’État associé à Schengen et Dublin, était représenté par la vice-Première ministre Sabine Monauni.
Le vendredi 10 juin, les ministres de l’Intérieur des États membres de l’UE et des États associés à Schengen se sont réunis à Luxembourg, dans le format traditionnel du Conseil des ministres de l’Intérieur et dans le nouveau format du Conseil Schengen. Lors de ce Conseil, lancé par la présidence Français du Conseil de l’UE, les ministres ont discuté de l’état de l’espace commun de liberté, de sécurité et de
justice. Le Liechtenstein, en tant que pays enclavé au centre de l’espace Schengen, s’est félicité de cet échange : « L’espace Schengen commun est l’une des plus grandes réalisations de l’Europe qui doit être nourrie », a déclaré la vice-Première ministre Sabine Monauni. Au Luxembourg, une étape importante a été franchie: les pays se sont mis d’accord sur une réforme globale du code frontières Schengen. La
réforme vise, entre autres, à mieux préparer l’espace Schengen aux futures pandémies et à réglementer plus clairement la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures dans des situations exceptionnelles d’un point de vue juridique.
Les discussions au sein du Conseil des ministres de l’Intérieur ont été fortement influencées par la forte pression migratoire qui persiste sur l’Europe. Un autre sujet principal a été la réponse de l’UE à la guerre en Ukraine et la mise en œuvre du plan en dix points adopté par les ministres de l’Intérieur lors de leur réunion de mars.
Ce plan contient quelques points importants pour le Liechtenstein, tels qu’une meilleure coordination dans l’accueil des réfugiés ou la lutte contre la traite des êtres humains. Le vice-Premier ministre Monauni a expliqué au Conseil que le iechtenstein participait de manière solidaire à la réponse européenne à la crise, par exemple en
adoptant des sanctions de l’UE contre la Russie et en créant un statut de protection spécial pour les réfugiés arrivant au Liechtenstein.
Par Afriqu’Europe