Le 07 avril 2024, le Rwanda à commémoré avec une dose assez élevée de solennité le trentième anniversaire du génocide des tutsi.
Environ 11 Chefs d’Etats Africains et deux anciens présidents de la République des États-Unis et de la France, Bill Clinton et Nicolas Sarkozy, ont fait le déplacement pour Kigali, en vue de participer aux cérémonies officielles.
Selon le discours officiel de Kigali, environ 800 mille tutsi furent massacrés à l’occasion de cette folie meurtrière.
Aujourd’hui, cette version savamment confectionnée par le Président Paul Kagame et ses parains occidentaux, est fortement contestée par des historiens et des démographes indépendants.
A en croire certains historiens, en 1994, le Rwanda avait une population de 7 millions d’habitants, dont 84% des hutus, 14% des tutsis et 1% des twa. Et si, pendant ces violences, on pouvait exterminer 800.000 à 1.000.000 des tutsi, il n’existerait plus aucune âme tutsi qui aurait survécu de ce carnage.
C’est ainsi qu’en ce moment, avec un peu de recul, tout le monde d’accorde à dire qu’il s’agit d’un feuilleton fiction imaginé par Paul Kagame pour se donner bonne conscience.
Car, voyez-vous, si un missile n’avait pas abattu un avion à bord duquel se trouvaient deux Présidents de la République en fonction, le massacre des Rwandais tutsi et hutus modérés n’allait pas se produire. D’où la question suivante : pourquoi le monde se refuse depuis 30 ans d’évoquer cet élément déclencheur, à savoir l’assassinat des présidents Habyarimana et son collègue du Burundi ? La communauté internationale a-t-elle peur de révéler le nom du commendataire de cet assassinat, ainsi que celui de l’exécutant ?
Le jour où le monde aura la réponse à ces deux interrogations, et bien, on aura également un peu plus de lumière et de vérité sur le génocide rwandais.
Nkalulu Lokombe Rédacteur en chef du magazine Afriqu’Europe