La vérité est têtue, mais elle reste la vérité. Elle est biblique. Les exemples sont légions à ce sujet. Sur le plan politique, les analystes et autres observateurs continuent à polémiquer sur les soubassements qui ont toujours entouré les élections dans les différents pays africains qui se disent démocratiques.
Des indiscrétions recueillies dans plusieurs salons huppé du pays renseignent que le continent africain n’a jamais eu un Président de la République, véritablement et démocratiquement, élu.
Tous les scénarios se déroulent ailleurs sous l’impulsion de la toute puissante main des impérialistes, qui ne lésinent pas sur les moyens pour faire assoir leurs marionnettes à la tête de bon nombre des pays africains. L’aventure est connue, mais leurs tireurs des ficelles dans l’ombre tiennent bon.
Les dernières élections organisées en République d’Angola sont éloquentes à ce sujet. D’emblée, il faut souligner la faible participation des électeurs à ces élections. Ces derniers sont unanimes pour avouer qu’il est temps de rompre avec les vieilles habitudes du passé.
La diaspora angolaise se range parmi les partisans de cette remise en cause susceptible de booster la véritable unité du peuple angolais et de son développement intégral.
La lutte menée pendant de longues années par Jonas Savimbi est encore frais dans les mémoires des Angolais. C’est dans cette optique que ces derniers disent oui au leadership de Joao Lourenço pour un second mandat à la tête de ce pays. Ce feuilleton ne fait que commencer.
Les prochains promettent d’être riches en couleurs et plein des rebondissements. Qu’on se le tienne pour dit.
Afriqu’ Europe / Nkalulu Lokombe