
Le Soudan est à nouveau secoué par une crise politique majeure. Ce matin, l’armée soudanaise a franchi une étape décisive en prenant le contrôle du palais républicain à Khartoum, marquant un tournant critique dans la lutte pour le pouvoir dans le pays.
Un coup d’État aux répercussions incertaines
L’intervention de l’armée dans le siège du pouvoir intervient dans un climat de tensions grandissantes entre les forces militaires et les dirigeants civils. Depuis la chute du président Omar el-Béchir en 2019, le Soudan oscille entre espoirs de transition démocratique et instabilité institutionnelle. Ce nouveau coup d’État risque d’aggraver encore davantage la situation en plongeant le pays dans une période d’incertitude politique et sécuritaire.
Une crise qui inquiète la communauté internationale
La communauté internationale suit de près l’évolution des événements, redoutant une escalade de la violence et un effondrement des efforts de pacification. Des appels à la retenue et au dialogue se multiplient, alors que les habitants de Khartoum se retrouvent une fois de plus au cœur d’un conflit qui menace leur quotidien et leur avenir.
Le Soudan, déjà éprouvé par des crises économiques et humanitaires, se dirige vers une nouvelle phase de turbulences dont l’issue reste incertaine.
Lokombe Nkalulu Rédacteur en chef du magazine Afriqu’Europe