
Le 1er janvier à Paris, une voix s’est élevée contre une des pratiques les plus sombres de notre époque. Le professeur Trésor Ebamu, éminent spécialiste des droits humains et défenseur de la dignité humaine, a publié son ouvrage intitulé « Il faut qu’on parle du prélèvement sur le trafic d’organes ». Ce livre, à la fois percutant et bouleversant, explore un sujet tabou, rarement abordé avec autant de clarté et de profondeur.
Une pratique inhumaine qui persiste

Le trafic d’organes est une réalité mondiale qui, malgré les lois et les conventions internationales, continue de prospérer dans l’ombre. Il s’agit d’un commerce illégal où des organes vitaux, tels que les reins, le foie ou le cœur, sont prélevés sur des individus, souvent dans des conditions coercitives ou dégradantes. Ce phénomène touche principalement les plus vulnérables : des personnes en situation de pauvreté extrême, des migrants, des réfugiés ou encore des enfants.
Dans son ouvrage, le professeur Ebamu met en lumière les mécanismes de ce trafic. Il dénonce des réseaux criminels bien organisés, impliquant parfois des professionnels de la santé, des intermédiaires sans scrupules et des acheteurs fortunés prêts à tout pour obtenir un organe. Le livre met également en évidence les zones où ce commerce est le plus actif, soulignant des réalités qui restent souvent cachées au grand public.
Un plaidoyer pour la dignité humaine

Le professeur Ebamu ne se contente pas de dresser un constat. Il invite ses lecteurs à réfléchir sur les dimensions éthiques et sociales de ce trafic. Comment en sommes-nous arrivés à une société où le corps humain est traité comme une marchandise ? Quels sont les facteurs économiques et politiques qui permettent à cette pratique de persister ?
Le livre aborde également les récits poignants des victimes de ce commerce inhumain. Des personnes arrachées à leurs familles, exploitées et laissées dans un état de santé désastreux après avoir été privées de leurs organes. Ces témoignages, bien que difficiles à lire, rappellent l’urgence d’agir pour mettre fin à cette tragédie silencieuse.
Quelles solutions pour l’avenir ?
Dans les pages de « Il faut qu’on parle du prélèvement sur le trafic d’organes », le professeur Ebamu propose des pistes concrètes pour lutter contre ce fléau. Il appelle à une meilleure coopération internationale, une application stricte des lois existantes et une sensibilisation accrue du public. Il insiste également sur l’importance de renforcer les systèmes de santé publique dans les pays vulnérables, afin de réduire la dépendance économique qui pousse certains à vendre leurs organes.
Un appel à l’action
Le livre du professeur Trésor Ebamu est bien plus qu’un simple ouvrage : c’est un appel à la conscience collective. Il nous invite à ne pas détourner le regard face à cette réalité, mais à agir, individuellement et collectivement, pour défendre la dignité et les droits des victimes de ce trafic.
Alors que nous entamons une nouvelle année, ce livre est une invitation à repenser nos priorités en matière de justice et d’humanité. Le trafic d’organes n’est pas seulement un crime contre la loi, c’est un crime contre l’humanité elle-même. Et comme le souligne le professeur Ebamu, il est temps d’en parler, et surtout, d’agir.
Pour aller plus loin : Le livre est disponible dès à présent dans les librairies et sur les plateformes en ligne. Une lecture essentielle pour quiconque souhaite comprendre et s’engager dans la lutte contre ce drame mondial.
Lokombe Nkalulu
Rédacteur en chef du magazine Afriqu’Europe