La République Démocratique du Congo passe une période de turbulences à la fois sur le plan politique que sécuritaire.
Des observateurs avertis expliquent cette situation notamment par la peur, de la part de plusieurs opérateurs politiques, des élections qui pointent déjà à l’horizon.
Malheureusement pour la population, certains sont allés jusqu’à l’extrême, en choisissant de mettre tout le pays en insécurité, afin d’empêcher la tenue des élections en décembre 2023.
On a d’ailleurs entendu d’autres proposer le dialogue politique et instauration d’une période de transition pendant laquelle ils pourront co- gérer avec le Président Félix Tshisekedi.
Mais, face à l’intransigeance de ce dernier qui tient à tout prix à demeurer dans le schéma constitutionnel, ces acteurs politiques qui ne veulent pas des élections, ont fini par opter pour le chaos. Les enlèvements, les kidnapping et les assassinats des personnes procèdent donc de cette stratégie macabre pour soit faire fléchir le Président de la République, soit soulever la population contre le pouvoir en place.
L’assassinat du député national de l’opposition, Chérubin Okende, est la preuve que ces personnes ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour discréditer, à l’international, le régime de Félix Tshisekedi, en le présentant comme une dictature qui ne laisse aucun espace d’expression libre aux opposants.
En témoigne ce raccordement frauduleux que le Conseil d’avocats de Kalonda Idi Salomon viennent de faire entre les propos de Félix Tshisekedi à Mbuji-Mayi et la mort de Chérubin Okende.
Alors que les enquêtes sont en cours, au moment même où le gouvernement congolais a fait appel à l’expertise belge et Sud-Africaine pour aider la justice de la RDC à élucider cet assassinat, l’opposition se presse à désigner le coupable, à savoir le régime en place, en parlant d’un assassinat d’Etat.
Pourtant, des soupçons sérieux pèsent sur des personnes qui ont annoncé l’enlèvement du défunt Chérubin Okende, au moment il était supposé se retrouver, à en croire son gardé de corps, au parking de la Cour Constitutionnelle.
D’où cette question que de posent des observateurs : « Que cache cette agitation de l’opposition de tout demander à la fois et à trouver des coupables partout ?
D’aucuns ne savent. Mais, une chose saute aux yeux, ce que le défunt n’était pas attendu pas ce mercredi 12 juillet 2023 à l’Office du juge de la Cour Constitutionnelle. Et si son bourreau pouvait le capturer, ça ne serait pas à la Cour Constitutionnelle ainsi que prétend le Secrétaire Général du parti politique » Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Lokombe Nkalulu
Rédacteur en chef du magazine Afriqu’Europe
C’est l’opposition aussi en rdc qui a arrêté les opposants: Frank Diongo, le conseiller de Katumbi et Myke Kakambayi? Tous membres de ensemble de la républica